Voeux de la COM de COM

CAMPAGNES DE L’ARTOIS

Premiers vœux pour la communauté de communes des Campagnes de l’Artois. Vendredi, son président Michel Seroux en a détaillé les perspectives pour la nouvelle année, qui s’articulera notamment autour de trois bâtiments structurants.

Trois bâtiments structurants pour l’avenir de la com de com

1 Le siège communautaire

Un an après la naissance des Campagnes de l’Artois, les trois antennes des ex-com de com font toujours bande à part à Habarcq, Tincques et Bavincourt. Pour parachever la fusion, l’aménagement du conseil communautaire (644 000 €) suit son cours dans les anciens meubles Thobois d’Avesnes-le-Comte, qui doit permettre une fois achevé de réunir une bonne partie des personnels. «  Il sera finalisé pour le printemps  », précisait le président Michel Seroux, vendredi lors de ses vœux. À sa suite, les locaux d’Habarcq seront vendus.

La PMS de Tincques deviendra une maison du développement et de l’innovation.

2 Une mutation sur Écopolis

Rapport au siège communautaire, quid de la plateforme multi-services de Tincques ? Sur la zone Écopolis, elle accueille le personnel, mais sera désertée en cours d’année. «  Il y aura, annonce Michel Seroux, un travail spécifique mené en 2018 pour qu’elle devienne une maison du développement et de l’innovation après le départ des équipes. » Dont les contours resteront à repréciser.

3 L’école regroupée

Projet exemplaire puisqu’il sera le premier du territoire, le RPC (regroupement pédagogique concentré) de Berlencourt-le-Cauroy sera achevé pour cet été. Vingt et une communes l’ayant rejoint, ce sont 324 élèves – d’après les prévisions d’effectifs – qui devraient faire leur rentrée en septembre dans un bâtiment durable : panneaux photovoltaïques, toiture végétalisée et chaudière biomasse l’agrémenteront. Coût global du projet, cinq millions d’euros quand même.

Deux autres dossiers à suivre

La gendarmerie de Savy-Berlette. Maintenant que Pas-de-Calais habitat est missionné pour le suivi du dossier, le projet devrait avancer. Sur la parcelle dont l’Atrébatie avait fait l’acquisition derrière le restaurant Le Chambord, la com de com devra faire don au bailleur de 7 à 8 000 m2 de terrain pour voir sortir de terre les futurs locaux de la communauté de brigades d’Aubigny-en-Artois, assortis de douze logements pour les gendarmes.

La maison de santé d’Avesnes. Elle n’est pas encore tout à fait là de pointer le bout de son nez : Michel Seroux en prévoit l’échéance pour 2020. L’emplacement de la future structure est désigné, rue du Bois-Bloquel où la commune a fait don d’un terrain d’1,5 hectare et où la com de com a validé récemment l’acquisition de trois autres parcelles. À côté, Pas-de-Calais habitat devrait construire un béguinage et à terme, d’autres logements pourraient le rejoindre suivant les projets d’urbanisme de la commune.
« Il n’y avait pas de solution évidente »

C’est tout sauf un hasard si Marc Del Grande assistait vendredi aux premiers vœux des Campagnes de l’Artois. Ayant pris son poste de secrétaire général de la préfecture en juillet 2015, c’est lui qui avait dans la foulée réuni les présidents d’intercommunalités autour de la table pour engager la loi NOTRe obligeant les com de com de moins de 15 000 habitants à fusionner. Dans le cas des ex-Atrébatie, Porte des vallées et 2 Sources, «  il n’y avait pas de solution évidente  », reconnaît-il. Un an plus tard, il réassure néanmoins que «  vous avez un territoire avec énormément d’atouts  » et que face aux tensions palpables au début de l’aventure, actée le 1er janvier 2017, «  les querelles de famille ne sont jamais graves si on s’en sort par le haut. Vous êtes en train de vous en sortir par le haut. 

Source LA VOIX DU NORD